« Il est plus facile d’apprendre à naviguer en eau calme pour pouvoir contrer la tempête que d’apprendre à naviguer en pleine tempête. »
Ce diction s’applique aux techniques visant à se libérer des crises d’angoisse.
Lors de l’apprentissage de la sophrologie et/ou de l’autohypnose, au cabinet avec l’aide d’un professionnel on adopte de nouveaux comportements, on acquiert des outils destinés à permettre au corps de lâcher les tensions, à réguler la respiration, à sortir de la spirale des ruminations mentales et à reprendre le contrôle du corps. On ramène naturellement le corps et le mental à une homéostasie.
Ces outils sont simples, efficaces, rapides mais comme toute chose simple notre cerveau aimant la complexité, on s’en méfie.
Pourtant par ces habitudes de relaxation dynamique, de respiration, de lâcher prise du mental, on devient de plus en plus armé pour se libérer de l’angoisse.
On apprend à se reconnecter au moment présent.
Par contre il est nettement plus efficace de mettre en place cette autodiscipline dans les moment où l’on va bien, dans des temps ou le corps n’a pas activé de système d’alarme (crise d’angoisse) pour générer des automatismes naturels de réaction au stress et pouvoir anticiper l’anxiété.
Une fois la crise d’angoisse et le corps en alarme rouge, respirer, lâcher prise peut être déjà trop tard.
Les hormones de stress sont activées et le corps doit décharger cette adrénaline.
C’est comme la colère, difficile de la réprimer une fois que le processus est enclenché… Par contre anticiper cette colère, nos réactions, comprendre notre corps, sa chimie, son interaction avec les pensées, ça c’est intéressant à faire en anticipation!
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