Qu’est ce que sont les pensées limitantes?
Ce sont des pensées qui défilent en boucle dans notre tête, qui conditionnent notre réalité et dont on n’a que très souvent peu conscience.
Elles sont issues de notre héritage, de notre éducation, de nos expériences, de nos rencontres, de nos échecs.
Elles reflètent une totale illusion car toute personne émet un jugement en fonction de son prisme, de son vécu, de ses croyances.
On peut bien évidemment choisir d’être totalement en accord avec nos pensées, celles qui nous apportent de la bienveillance, celles qui nous encouragent, qui nous portent et dans ce cas l’observation de nos pensées et donc le choix de pouvoir les conserver ou en choisir d’autres plus utiles ne se pose pas forcément… MAIS, la plupart de temps ces pensées limitantes, jugeantes ont un double impact:
– Elles génèrent des peurs, des incapacités à sortir de notre pseudo zone de confort (pour notre cerveau qui adore le statut quo): « Je ne suis pas capable », » Je n’ai pas un bon sens de l’organisation », » Je suis nul », « Je n’ai jamais été sportif »… ces phrases qui se répètent en boucle dans la tête renforcent la mésestime de soi et musclent le cerveau à voir ce qu’il y a de négatif en nous plutôt que l’inverse. N’est il pas plus judicieux de développer nos talents plutôt que de s’acharner à pointer du doigt nos failles ?
– Elles renforcent le jugement des autres. Ce que l’on juge de l’autre est toujours le reflet d’une énergie non résolue en nous. Les jugements concernent uniquement ceux qui les émettent et en disent plus sur eux que sur nous. Or le mécanisme qui consiste à juger les autres est le moyen le plus sûr de pulvériser l’estime que l’on a pour soi et de saper son plein potentiel.
Notre éducation et notre culture française nous biberonne à l’idée que l’esprit critique & le jugement perpetuel sont des qualités essentielles voire même des signes d’intelligence. Tout rentre dans des cases et on hérite d’une pensée binaire, manichéenne. Cela nous place soit dans la supériorité soit dans l’infériorité.
Il ne s’agit alors pas de prôner un état neuroleptique végétatif ou une téléportation au monde des Bisounours mais de prendre conscience que chaque jugement au délà de l’impact qu’il génère émotionnellement à celui qui le reçoit, nous éloigne de nos ressources & divise.
Apprendre à se détacher du jugement d’autrui est un vaste chantier, difficile mais libérateur. Dès lors qu’aujourd’hui être vegan c’est tendance (mais pas trop car on devient chiant) donner des bonbons à son enfant hurlant dans un magasin nous étiquette laxiste mais si on refuse & qu’on le laisse crier, on est irrespectueux, il faut porter de la mode équitable (mais pas trop chère quand même sinon cela signifie qu’on a perdu la valeur de l’argent), donner des jouets en bois à son enfant (mais avoir quand même un ou deux objets made in China pour prouver qu’on est comme tout le monde…). Bref, l’équation est impossible à tenir.
C’est un vaste chantier (celui de toute une vie) de travailler sur nos pensées limitantes, nos jugements, la prise du recul des projections des autres… mais en observant nos pensées et nos émotions; en se reconnectant avec nos ressources, en privilégiant le ressenti… pas après pas, on redevient acteur de nos états d’esprit..
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