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Accepter ce que l'on ne peut pas changer

Accepter ce que l’on ne peut pas changer

La vie nous confronte à cinq réalités incontournables selon le psychothérapeute David Richo. Au lieu de disperser notre énergie à tenter de les maîtriser, apprenons plutôt à les accepter pour mieux les traverser.

Avoir le courage de changer ce qui peut l’être, accepter avec sérénité ce qui ne le peut pas et posséder le discernement nécessaire pour faire la différence entre les 2.

C’est à partir de cette triple proposition que David Richo a élaboré sa théorie du bonheur dans les cinq choses qu’on ne peut pas changer dans sa vie.

Chacun tôt ou tard, selon lui affronte cinq réalités terrestres:

– l’imprévu

– le manque d’amour

– la souffrance

– l’injustice

– la finitude.

L’imprévu: un entretien d’embauche qui ne débouche pas sur un emploi, une mutation non acceptée, un enfant qui n’arrive pas… Nombreuses sont les situations qui nous échappent & avoir la sensation de ne pas contrôler sa vie est profondément anxiogène, surtout dans notre société qui prône le tout contrôle & le zéro risque.

Comment accepter? en se demandant déjà si l’élément perturbateur est dû à un évènement extérieur ou s’il est le résultat de choix ou d’actes non judicieux . Cet autobilan nous permet d’être acteur de notre vie, et à défaut de pouvoir contrôler les évènements extérieurs, on peut apprendre à contrôler notre manière de les ressentir.

Apprendre à nommer l’émotion que l’on ressent, l’accueillir par le biais de techniques de sophrologie & choisir de s’en libérer, de ne plus la porter ou tout du moins de minimiser sa portée est déjà un grand pas dans l’acceptation.

L’absence d’amour: être aimé, se sentir aimé & reconnu est un besoin vital qui favorise la bonne estime de soi. Mais cela passe déjà avant tout par s’autoriser de s’aimer soi, avec ses faiblesses & ses failles et s’autoriser à définir des limites, à savoir dire non, à s’écouter. Cela permet de ne plus passer le désir de l’autre en priorité. S’autoriser cet égoïsme « empathique » permet de prendre du recul avec le regard de l’autre. Reconnaitre aussi que l’absence de don d’amour de l’autre est propre à son histoire personnelle, ne pas prendre cela personnellement. Et ainsi faire ce que l’on a de mieux à faire, continuer de s’apporter de l’amour en développant notre personnalité unique, imparfaite mais unique!

La souffrance: La souffrance fait partie de la vie. Rechercher le pourquoi du comment et rajouter à la douleur ou la souffrance de la culpabilité est lié à notre culture judéo-chrétienne. Mobiliser notre mental à renforcer la douleur et la culpabilité au lieu de mobiliser nos forces et nos ressources pour trouver des solutions est une fausse bonne idée.

Par le biais de l’hypnose et de la sophrologie, on identifie les ressentis physiques & émotionnels de la souffrance pour les mettre ensuite à distance par tout un panel d’outils de défocalisation, de ressources positives, de visualisation… Revenir au présent pour ne plus alimenter les hypothétiques scénarios négatifs permet de désintensifier le ressenti de douleur.

L’injustice: Il ne suffit pas toujours de vivre dans le bien & le vrai pour être bien traité par la vie Trois causes peuvent expliquer le sentiment d’injustice: l’intolérance à la frustration, liée à notre société obsédée par la quête du bonheur individuel & hedoniste; une situation objective d’injustice qui nous rend impuissant d’autant plus que le sens de l’épreuve nous échappe, l’injustice faite à autrui peut être aussi source de souffrance.

Interrogeons déjà notre sentiment d’injustice. Le ressentir ne signifie pas qu’il soit réel ou légitime.

Ensuite, subir le décès d’un proche est profondément injuste mais c’est en accueillant les sensations de tristesse, d’abandon, de colère que l’on va pouvoir après une phase d’acceptation plus ou moins longue aller vers nos ressources. La sensation d’injustice ralentira le processus de guérison.

La finitude: La vie est un éternel renouvellement… or chacun désire consciemment ou non s’installer dans une relation ou une situation qui apporte plaisir & sécurité. Arrêter le temps. Il existe plusieurs façons de se donner l’illusion de la permanence: s’accrocher aux signes extérieurs de jeunesse, accumuler les biens matériels, vouloir se prémunir contre les maladies, être dans l’hyperactivité… L’idée de notre propre finitude nous est insupportable. Comment accepter? En observant autour de soi l’inéluctabilité de l’évolution et son côté positif, la vie est cyclique. Ce qui donne de la puissance à la vie est justement cette notion de finitude. Apprenons alors à revenir au présent, à profiter des relations humaines, de la beauté d’un paysage d’une nature simple, à ressentir au lieu de ruminer nous permet d’être pleinement à l’écoute du seul moment qui nous appartient vraiment: le moment présent.

Les techniques en sophrologie nous permettent de nous reconnecter à cela.

Plus de renseignements: blandine.sophrologie@gmail.com

www.nantes-beaulieu-sophrologie.com

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