L’arrêt de la cigarette
La cigarette ou tout autre forme de dépendance ne découle que d’une seule chose: votre voix malade.
Appelons cette voix le manipulateur.
Ce manipulateur prend les commandes de votre mental. Il crée d’innombrables associations, basiquement telles que
« Je fume lorsque je me sens bien ou je fume lorsque je vais mal »
La cigarette symbolise une émotion. L’envie d’une cigarette le refoulement d’une émotion.
En nous deux voix cohabitent, une que l’on pourrait appeler le manipulateur, l’autre, l’amour de soi qui tend à guider notre équipe : corporelle, mentale, émotionnelle.
Reprendre le rôle de guide de son équipe permet d’observer cette voix malade.
Ce n’est pas l’envie de fumer qui donne la tentation d’une cigarette, mais la lutte contre l’envie.
Plus on lutte contre une envie, plus on l’intensifie.
La lutte est un phénomène de conditionnement qui prend racine dans l’enfance.
Le manipulateur vous fait croire qu’il a du plaisir à fumer. Or vous, le guide de votre équipe, le mental sain sait qu’il n’y a aucun plaisir à inhaler de la fumée toxique. Tant que le mental manipulateur, maintient cette croyance il va vouloir trouver du plaisir pour remplacer celle du tabac. Il est impossible de compenser ce manque, manger plus n’atténuera pas l’envie d’une cigarette, il faut en avoir conscience. Associer le plaisir et l’acte de fumer est une aberration mentale.
Ce ne sont pas des évènements qui poussent la voix malade à vous obliger à fumer, l’unique raison est le refoulement émotionnel.
Celui qui pense que la cigarette le détend, croit que son corps en a besoin. Mais la nervosité et le changement d’humeur ne sont pas du ressort physique, ils découlent uniquement du mental perturbé.
Plus vous résistez à une envie de fumer, plus vous avez envie de fumer. La lutte crée un stress extrême pour le corps.
Au moment où vous croyez avoir besoin d’une cigarette, il s’agit d’un besoin de respirer. C’est un acte totalement naturel. La voix malade vous fait croire que c’est la substance de la cigarette qui vous soulage, alors qu’il ne s’agit que d’un besoin d’oxygénation. Cela peut paraître très banal comme raisonnement mais c’est pourtant ce qui ressort après l’arrêt, le besoin de remplir ses poumons par une bonne bouffée d’air frais et pur et non par une bouffée remplie de produits toxiques.
Il faut pour se libérer de la cigarette transcender la voix malade.
Observez:
Vous êtes en colère, le manipulateur incitera le mental à fumer une cigarette dans l’unique but d’étouffer la colère. Mais une fois la cigarette terminée, il dira au mental qu’il faut lutter contre ses envies car elles détruisent le corps. Observez la manipulation.
Croyez le ou non, votre corps a plus de ressources que vous ne le pensez.
Ce qui le rend malade ce n’est pas seulement la cigarette, mais avant tout la souffrance mentale qui engendre un état de stress néfaste pour le corps. Et fumer dans un état de stress est pire que fumer dans un état de relaxation. Sauf que lorsqu’un fumeur est vraiment détendu, l’idée de fumer ne lui traverse plus du tout l’esprit.
La cigarette, comme tout autre forme de compensation, est toujours le support d’une émotion qui n’a pu être vécue ou exprimée.
L’accueil des émotions est la clef de libération des addictions.
Les addictions sont les maladies des émotions.
C’est par une approche de libération émotionnelle et de libération des croyances que le rôle de guide prend le pas sur le manipulateur mental.
La Sophrologie et l’Hypnose sont deux approches de libération émotionnelle.
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