Et si plutôt que de vouloir gérer le mental, on apprenait à l’observer, à le comprendre, à se désidentifier de son fonctionnement bourré de conditionnements. »
Trop souvent, nous cherchons à maîtriser notre esprit, à le dompter, comme s’il s’agissait d’une bête sauvage. Cependant, cette approche peut être contreproductive. Plutôt que de chercher à tout contrôler, il est essentiel d’apprendre à observer notre mental, à le comprendre dans son intégralité. Notre esprit est le produit de nombreuses influences, de croyances, de souvenirs, et d’expériences passées. Il est imprégné de conditionnements qui influencent nos pensées, nos émotions et nos actions.
« Gérer par essence même, c’est vouloir contrôler le mental. Or, contrôlez-vous toutes les 60 000 pensées qui viennent lors d’une journée ? »
Il est impossible de contrôler toutes les pensées qui traversent notre esprit au cours d’une journée. En effet, nous générons une multitude de pensées, certaines conscientes, d’autres inconscientes. Il serait épuisant et inefficace de tenter de contrôler chacune d’entre elles. Cette quête de contrôle absolu peut même causer du stress et de la frustration.
« La vraie liberté commence quand vous prenez conscience que vous n’êtes pas cette entité, c’est-à-dire le penseur. »
La véritable liberté mentale se trouve dans la prise de conscience que nous ne sommes pas seulement nos pensées. Nous ne sommes pas notre mental, mais quelque chose de plus profond et intemporel. En réalisant cette distinction, un niveau de conscience plus élevé s’active, nous permettant de prendre du recul par rapport à nos pensées et à nos émotions.
« Ce qui nous empêche de connaître cette réalité, c’est l’identification au mental, car celle-ci amène la pensée à devenir compulsive. »
Lorsque nous nous identifions trop étroitement à notre mental, nous devenons esclaves de nos pensées. Nous nous laissons emporter par des pensées compulsives, réactives et souvent négatives. Cette identification crée un écran opaque de concepts, d’étiquettes et de jugements figés qui nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est.
« Le mental est un formidable outil si on s’en sert à bon escient. Dans le cas contraire, il devient très destructeur. »
Le mental est un outil puissant, capable de résoudre des problèmes, de stimuler la créativité et de faciliter la prise de décisions. Cependant, lorsqu’il est mal utilisé, il peut devenir destructeur, en nous plongeant dans l’anxiété, la rumination mentale et la souffrance émotionnelle.
« La pratique de la sophrologie et de l’hypnose permet la progression vers une conscience élargie. Elle nous ouvre la voie de la découverte d’états de conscience modifiés. »
La sophrologie et l’hypnose sont des approches qui nous aident à explorer notre esprit de manière plus profonde. Elles nous permettent d’accéder à des états de conscience modifiés, de libérer des ressources internes et de développer une conscience élargie.
« Le secret de la libération réside dans l’instant présent. Mais vous ne pourrez pas vous y retrouver tant et aussi longtemps que vous serez votre mental. »
La clé de la libération se trouve dans l’instant présent. C’est en pratiquant la pleine conscience, en observant notre mental sans jugement, que nous pouvons nous détacher de son emprise. Tant que nous nous identifions à notre mental, nous restons prisonniers de nos pensées. Cependant, en prenant conscience que nous ne sommes pas notre mental, nous pouvons trouver la paix intérieure et la liberté.
En fin de compte, apprendre à observer, comprendre et se désidentifier de son mental peut être le chemin vers une vie plus équilibrée, consciente et libre. Cela nous permet de vivre davantage dans le moment présent, de mieux gérer nos pensées et émotions, et de découvrir notre véritable nature au-delà du tumulte mental.