Comment amorcer un changement pour se libérer des mauvaises habitudes?
Les êtres humains partagent tous des incohérences entre les pensées et les actes.
En tant qu’êtres jugeant et pointant les comportements des autres (tu vois la paille dans l’oeil du voisin mais pas la poutre dans le tien!), nous observons que:
– un milliardaire n’est pas capable de se dire, c’est bon j’ai assez d’argent, j’arrête
– un séducteur j’arrête de papillonner, je me dévoue à une seule personne
– un compulsif j’arrête de manger cette tablette de chocolat car je suis repue en sucre
– un politicien je n’aspire plus au pouvoir car je suis déjà reconnu
– un perfectionniste j’arrête à 18H le travail car j’ai déjà fourni suffisamment de boulot pour aujourd’hui
Mais nous,
Est on capable de contrôler nos actions, nos pseudos plaisirs, nos comportements?
Si cette difficulté à transformer nos habitudes est si communément partagée, la réponse se trouve dans le cerveau humain qui adore le statut quo, qui croit tirer des bénéfices illusoires à garder des automatismes aussi invalidants soient-ils.
La piste de changement consiste alors à comprendre le fonctionnement non pas de MON cerveau mais de TOUS les cerveaux humains. A collaborer avec lui pour ne plus être sa marionnette mais reprendre les fils de son orientation.
Ce qui impulse le désir de changement c’est quand le DESAGREABLE est devenu plus fort que l’AGREABLE. C’est aussi simple que ça.
Si il est devenu plus désagréable de continuer à être riche qu’à cesser de l’être, alors tu changeras!
Si séduire t’attire trop de problème, alors tu impulseras une volonté de stabilité!
Si manger sucré te fait grossir, culpabiliser, alors tu amorceras l’envie de réduire…
C’est le premier pas.
Le second c’est déjouer les biais cognitifs du cerveau qui justifient toujours un comportement que tu fais mal pour le mettre en cohérence avec tes valeurs . Tu t’autoexcuses tout le temps.
Le milliardaire va trouver des stratégies pour justifier sa richesse (association caritatives ou pensées qui le rassurent sur l’argent)
Le compulsif va trouver une raison émotionnelle pour justifier de manger trop ou de fumer une cigarette.
On est dans le déni.
Beaucoup de femmes arrêtent de fumer après l’accouchement car cela ne coïncide pas avec leur valeur d’être une bonne maman. Une fois que c’est bon que l’on a compris que l’on était une bonne mère. On peut reprendre, le cerveau se prouve que c’est oK.
Le troisième pas enfin , la troisième piste de changement pour contrer le cerveau à sortir du statut quo consiste alors regarder honnêtement, concrètement les dissonances en nous. Travailler consciemment dans le présent par différents outils qui observent les mécanismes à l’œuvre. Reprendre les reines de notre mental pour ne plus se victimiser mais orienter les changements.
La SOPHROLOGIE et l’HYPNOSE sont deux outils complémentaires pour apprendre à se libérer de nos fonctionnements contradictoires.
