Les addictions acte 1 l’alcool

Les addictions: acte 1: l’alcool

Se libérer de l’emprise de l’alcool

Scoop ou pas: l’alcool est une drogue est une drogue hautement addictive. C’est à dire qui a le pouvoir de nous donner envie d’en vouloir toujours plus.
On n’a pas à rougir d’être incapable d’en user avec modération.

On n’a rien d’un cas isolé quand on ne parvient pas à s’en tenir à un ou deux verres.

On n’est pas dysfonctionnel. En réalité on est dans la norme.

Deux tiers des français admettent boire plus qu’ils ne le voudraient.

L’alcool est un dépresseur et un anesthésiant. C’est pourquoi il est capable d’atténuer les états de fatigue ou de douleur. Le cerveau en tant que réserve chimique a sa propre réserve de médicaments qu’il libère dans notre circulation sanguine au fur et à mesure que cela est nécessaire. Il les libérera en période de stress, de faim, de peur. Et également en réaction aux drogues externes qui entrent dans notre système. Ainsi le corps apprend à contrer les effets de l’alcool.

L’alcool est donc une substance chimique.

L’alcool est aussi une substance émotionnelle, qui trouve racine dans le subconscient et les rôles hautement valorisants qu’on lui confère.

Il devrait être aussi facile de dire « Je ne bois pas », « Je suis abstinent », ou « J’évite temporairement l’alcool » que « je ne mange pas de viande », « Je suis un non fumeur » ou « J’évite les produits laitiers ».

On ne devrait pas se sentir gêné d’avoir choisi de faire quelque chose de positif pour son corps et son bien être.

Or

L’alcool est la seule drogue pour laquelle vous devez vous justifier pourquoi vous n’en prenez pas au lieu de justifier pourquoi vous en prenez.

Ce postulat étant établi, la société, la culture, l’influence médiatique, les séries, les idées reçues plaçant l’alcool sur un trône. Lui octroyant à lui seul le pouvoir de la récompense, de la gestion des émotions (et positives et négatives), comment pouvoir observer avec réalité les réels effets du produits sur nos comportements, nos humeurs, notre sommeil?

  1. Déconstruire les fausses croyances sur l’alcool.
  2. Interroger les raisons qui poussent à la consommation
  3. Stopper la lutte, comprendre les bénéfices à être libre.
  4. Renforcer la confiance en soi face à un entourage et une société qui défendent le produit.

Savoir qu’ en réalité, les personnes qui demandent des justifications à quelqu’un qui ne veut pas consommer se trouvent elles-mêmes dans un inconfort. Claire Touzard (qui a écrit ‘Sans Alcool’) en a parlé : « quand on dit à quelqu’un qu’on ne consomme pas d’alcool, c’est comme si inconsciemment, on lui tendait un miroir pour le questionner sur sa propre consommation. »

La sophrologie et l’hypnose sont des outils puissants pour interroger le lien aux produits, aux comportements, aux émotions qui nous traversent.

Par des méthodes psychocorporelles, on apprend à créer des nouveaux automatismes basés sur le contrôle de soi. On travaille en profondeur sur nos mécanismes conscients et subconscients.

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